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Coalescence Urbain

GIROUX, Violaine. LAFLEUR-CHARTIER, Christophe. OUELLETE, Charles-André

              L'esquisse                            La phase urbaine                  La phase architecturale                    Le projet final

Fusion

En continuité avec l’esquisse, le projet s’inspire de l’érosion mécanique d’une surface continue en une surface accidentée. Le morcellement de la ville via l’érection de bâtiments est cette fois-ci la force mécanique qui érode. Les îlots urbains types du Lower East Side possèdent une rugosité portant un potentiel de création spatiale. Chaque unité semble être dans une quête acharnée de lumière ce qui morcelle fortement l’intérieur de l’îlot, alors que de l’extérieur, les façades s’alignent à la rue et donne une lisibilité claire à chaque bloc urbain. Le site se situe à la rupture entre la trame urbaine typique du quartier et une implantation pavillonnaire caractérisée par des bâtiments hors-échelles. Il s’agit donc de miser sur un volume simple et articulé échelle réduite.

Plan d'implantation

De la même façon qu’à l’esquisse, l’objet révèle sa réelle pertinence lorsqu’il est dupliqué puis mis en relation. L’assemblage des îlots matérialise le vide formé par l’érosion humaine. Ce vide insoupçonné révèle ainsi clairement le volume négatif et induit un sentiment de déjà vu à l’usagé. Un dialogue se forme entre un premier volume public et un second privé, l’espace résiduel formé entre les deux objets offre une multitude de microclimats uniques. Un espace central végétalisé se découvre en déambulant au sein de l’îlot ainsi que par les passerelles suspendues au-dessus du vide.

Plusieurs dispositifs architecturaux ont guidé la démarche conceptuelle. D’abord, l’implantation d’un bloc imperméable sur l’entièreté de l’îlot offrait une façade urbaine continue et une maximisation du site. Le volume a ensuite été percé par une cour intérieure créant un espace public coupé du bruit et de la pollution de la ville. Puis, des interstices verticaux ont tranchées le bloc afin d’augmenter la perméabilité de l’îlot et permettre une ventilation en période estival. Alors que les fonctions publiques s’enfoncent dans le sol, les habitations sont suspendues pour bénéficier d’un maximum de lumière. Les fonctions publiques profitent de la régularisation thermique du sol et d’une connexion directe avec le Lowline et le métro. Un apport de lumière jusqu’aux niveaux en sous-sol est assuré par un retrait du bloc en périphérie de l’ouverture au sol.

Coupe bio

Ambiances

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