Motion Architectural
HAMELIN-MERCIER, Raphaëlle. MADIER-VIGNEUX, Adèle. ROY, Marie-Josée.
L'esquisse La phase urbaine La phase architecturale Le projet final
Motion
Deux axes sont induits par le voisinage, le plus fort reliant les commerces du quartier, bordée par les étales du marché et l’entrée du musée, l’autre tout en verdure faisant le pont entre le quartier calme et du mouvement constant de la rue Delancey, souvenir de la rue Norfolk existante. À la manière des forces tectoniques, le bloc urbain est alors fragmenté, laissant s’infiltrer la vie au rythme des multiples passages, naturellement axiales à l’intérieur du site. Une place publique apparait, comme érodée par ces passages.
Le musée d’Andy Warhol devient un véritable élément signal à l’arrivée du Williamsburg Bridge. L’espace d’exposition aérien traverse le site d’un coin à l’autre, laissant un passage couvert sous sa structure, n’ayant comme relation à la terre que son lobby et un escalier monumental. Un plan horizontal s’enfonce dans le sol, créant l’amphithéâtre en contrebas pour devenir escalier, puis gradins pouvant servir de Project Space. Le musée s’ouvre, attirant les visiteurs à y traverser et induit un mouvement de descente, amenant naturellement vers la place publique et le Low Line, cet espace végétal défiant toutes idées préconçues. L’expérience artistique est prolongée.
Structure
Implantation
Logements
Les logements sont tous orientés plein sud et révèlent la structure faite de plans de CLT qui rythment les espaces, permettant un ensoleillement et une ventilation naturelle optimale. La diversité de logement sur un ou deux étages anime la façade de balcons et coursives. Le long de ses axes, le projet se révèle dans son ensemble, marqué par une diversité de parcours et d’expériences. Tout semble alors converger vers ce point focal du site où différents milieux de vie se révèlent.
Coupes bioclimatiques
Coupe du marché
Ambiances
Le musée d’Andy Warhol devient un véritable élément signal à l’arrivée du Williamsburg Bridge. L’espace d’exposition aérien traverse le site d’un coin à l’autre, laissant un passage couvert sous sa structure, n’ayant comme relation à la terre que son lobby et un escalier monumental. Un plan horizontal s’enfonce dans le sol, créant l’amphithéâtre en contrebas pour devenir escalier, puis gradins pouvant servir de Project Space. Le musée s’ouvre, attirant les visiteurs à y traverser et induit un mouvement de descente, amenant naturellement vers la place publique et le Low Line, cet espace végétal défiant toutes idées préconçues. L’expérience artistique est prolongée.
Le mouvement des visiteurs dans les rampes est exposé en façade, animant la place publique en contrebas. La présence de matériau réfléchissant enrichit le parcours expérientiel proposé par les rampes en reflétant le contexte environnant et brouillant les limites de l’espace. Rappelant la Silver Factory, la façade miroir réfléchie ce qui l’entoure et invite à observer plutôt que seulement regarder. En transposant ces mouvements banals hors de leur contexte, le passant intrigué en vient à se demander si cette banalité ne peut pas en elle-même être de l’art, à l’image de l’œuvre de Warhol. Depuis la place publique, le soleil balayant le site d’un mouvement lent et élégant. Protégé des vents froids d’hiver et rafraichi par la brise d’été, l’espace possède un microclimat agréable, accessible directement par les terrasses du marché.
Vue d'ensemble