Motion Urbain
HAMELIN-MERCIER, Raphaëlle. MADIER-VIGNEUX, Adèle. ROY, Marie-Josée.
L'esquisse La phase urbaine La phase architecturale Le projet final
Motion
Il est 9 heures du matin, Lower Est Side s’éveille, Sur son balcon, une femme épingle ses vêtements préférés sur la corde à linge. En contrebas, un marchand remet en place son étal de fruit et légumes du marché après l’arrivée des premiers clients. Il tourne la tête tandis que les portes du musée s’ouvrent, laissant voir une sculpture gigantesque de la mythique canne de soupe Campbell, véritable éloge du quotidien. Au coin des rues Essex et Delancey, la vie se met en branle. Comment alors révéler cette vie qui se cache derrière les murs?
À la manière des forces tectoniques, le bloc urbain se fragmente, laissant s’infiltrer la vie. Souvenir de la rue existante, les fragments se distancent pour laisser place aux multiples passages quotidiens. Une place publique apparaît, comme érodée par ses passages, dévoilant un espace public généreux et ouvert sur la rue. Sous l’effet des forces sismiques, les plaques fracturées s’enfoncent vers un point central, laissant pénétrer le soleil. Simultanément, les plaques se dégagent du sol à leurs extrémités et deviennent les entrées, donnant l’impression de s’infiltrer sous le bâtiment.
Processus
Plan d'implantation
Concepts bioclimatiques
Programme
Coupe transversale
Les gens occupent la place ensoleillée, leur position se modulant avec la course du soleil, balayant le site d’un mouvement lent et élégant. Protégé des vents froids d’hiver et rafraichi par la brise d’été, l’espace possède un microclimat agréable et invitant à l’année. Dans son parcours quotidien, le passant peut à la fois humer l’odeur du pain frais du boulanger et rester en fascination devant les couleurs des œuvres de Warhol, le tout rythmé par les mouvements constants provenant des habitations.
Depuis la place publique, l’œil se tourne vers les terrasses animées du marché et son toit prêt pour la récolte, gage d’une fraîcheur inégalée dans le quartier. Piétons et cyclistes entrent spontanément dans un passage couvert du marché vibrant de vie pour rejoindre la rue Essex. Dans le marché, l’espace aéré et lumineux donne envie de s’attarder plus longtemps. Le visiteur curieux tente l’aventure de monter sur le toit, sillonnant les rangs de légumes et de fruits le temps d’un parcours éducatif et expérientiel. Dans la chaleur new-yorkaise en été, Motion apporte un instant de fraîcheur, parsemé de jardins et terrasses végétales ainsi que d’un miroir d’eau rafraîchissant.
Le musée d’Andy Warhol devient un véritable élément signal à l’arrivée du Williamsburg Bridge. Un appel de lumière du sud provenant de l’atrium attire le passant. Le parcours lumineux continu dans le sol du musée et un dialogue étonnant se crée avec le Low Line, espace végétal défiant toutes idées préconçues et prolonge l’expérience artistique.
Ambiances